Le monde de l'Acous

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 Correction acoustique

Des diffuseurs au plafond... pourquoi faire ?

Les plafonds lisses, enduits de plâtre, réfléchissent les ondes émises par une source sonore. Sans traitement, ces ondes se superposent au champ direct. Elles s'ajoutent lorsque la fréquence leur permet d'être en phase et elles se retranchent ou même s'annulent, lorsque leurs phases respectives s'opposent.
Le résultat se traduit par une réponse en fréquence hachée avec des écarts d'amplitude importants.
De plus, les ondes provenant de sources différentes se mélangent lorsqu'elle rencontrent une paroi commune.

Dans le cas d'une écoute ' multicanal'  (stéréophonique ou 5.1), c'est un signal réfléchi monophonique qui vient se superposer au champ direct.
Il en résulte une perte de la largeur du champ.

Enfin, le champ sonore situé entre deux surfaces parallèles comme le sol et le plafond, est souvent le théâtre d'un phénomène de réflexions entretenues appelé écho flottant ou "flutter echo".

Il se manifeste par la résonance métallique obtenue en tapant dans les mains.

La méthode qui consiste à coller des plaques de mousse sur le plafond aura pour seul effet d'absorber les hautes fréquences. Le temps de réverbération sera déséquilibré, court dans l'aigu avec des traînées et des résonances dans le grave.
Au sol, on a souvent pas d'autre alternative que de poser une moquette épaisse ou un tapis, au détriment de l'équilibre tonal et temporel du champ réverbéré.
Pour obtenir un temps de réverbération optimum sans écho dans le mode vertical ou oblique, il est essentiel de garder un partie du plafond réverbérante tout en maîtrisant les réflexions. Pour cela il existe deux méthodes, la diffusion et la diffraction.
Les outils les mieux appropriés sont : Les diffuseurs Matrix, Harmonium-XP, DF400, Flutter-Control, les diffracteurs Polyfusor, ST1510 et ST1212B.

Il n'est pas nécessaire de couvrir toute la surface du plafond. Généralement un massif  placé entre les enceintes et le point d'écoute suffit pour briser les réflexions spéculaires et restaurer l'image stéréophonique.

Jean-Pierre Lafont